La T7 est certes nomade, mais elle ne vient pas concurrencer les modèles les plus compacts du marché. Avec son poids de prés d’un kilo et ses 21 centimètres de longueur, elle n’est pas immense, mais ne tiendra pas dans votre poche. Bowers & Wilkins l’a d’ailleurs décrit « pour la chambre, la cuisine ou le jardin » et ne nous proposent donc pas de l’emporter absolument partout. Contrairement à une UE Boom par exemple, elle n’est pas conçue pour absorber les chocs ou résister aux projections d’eau.
Elle est cela dit tout à fait robuste et assemblée avec des matériaux de qualité comme toujours chez B&W. On trouve sur tout le contour de l’enceinte une bande en caoutchouc soft-touch antidérapant qui permettra d’éviter les vibrations et les chutes intempestives.
Les haut-parleurs sont protégés par une grille en métal, et à l’arrière également une plaque de métal perforée laissera échapper les basses. Le corps est entouré par un matériau alvéolé du plus bel effet portant le nom de «Micro Matrix », qui en plus d’ajouter de l’élégance devrait permettre d’atteindre la distorsion zéro.
La finition est impeccable, l’enceinte semble tout à fait solide et son design sans être exceptionnel, et jouant la carte de la sobriété, ne manque toutefois pas de charme.
[title type=’2′ style=’regular’]Connectivité et commandes de la Bowers & Wilkins T7[/title]La plupart des commandes sont placées sur le dessus de l’enceinte et sont légèrement extrudées pour faciliter l’utilisation. De gauche à droite on trouve donc la touche d’appairage Bluetooth (compatible apt-X), suivie du bouton play/pause qui permet également de passer à la piste suivante ou de revenir à la précédente, et enfin les touches + et – pour modifier le volume. Pour démarrer l’enceinte, on utilise la touche Power placée quant à elle sur le flanc droit de l’enceinte. 5 diodes s’illuminent lors de la mise sous-tension pour nous indiquer le niveau de batterie.
On est un peu surpris de ne pas voir de bouton pour la prise d’appel, et effectivement l’enceinte de B&W ne nous permet pas une utilisation en kit mains libres, c’est un peu décevant.
Deuxième point noir, si l’appairage se fait très simplement et que la connexion est toujours restée très stable même à plus de 15 mètres, on regrette de ne pas bénéficier d’une puce NFC qui apparaît désormais sur la plupart des enceintes nomades, même les moins chères.
Concernant la connectique, là encore le célèbre constructeur anglais ne nous enchante pas, puisque non seulement la T7 se recharge via son adaptateur secteur, point de câble USB, mais elle ne propose pas non plus de port USB pour recharger nos Smartphones. Pour une enceinte de ce prix, nous sommes un peu déçus par ce manque de fonctionnalité. La Beoplay A2, elle aussi avare à ce niveau-là, permet tout de même la recharge de nos lecteurs.
On retrouve bien heureusement un port mini-jack pour un appairage filaire, et également un port micro-USB qui nous permettra certaines mises à jour.
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[title type=’2′ style=’regular’]Performances audio de la Bowers & Wilkins T7[/title]Si B&W ne s’est pas montré généreux en terme de fonctionnalité, le fabricant nous offre en revanche tout ce qu’il est possible d’offrir concernant les performances audio. Puissance, équilibre, clarté et définition sont au rendez-vous.
La T7 embarque deux haut-parleurs full-range de 50 mm, séparés par un double radiateur passif. Les basses en sortent percutantes, dynamiques et bien présentes sans toutefois empiéter sur le reste du spectre. Les aigus sont très bien détaillés, très précis et jamais agressifs, voire même plutôt doux ou en tout cas très agréables. Enfin les médiums, que ce soit les instruments ou bien les voix, jouissent également d’une définition tout à fait étonnante pour un si petit format.
La puissance est elle aussi très surprenante, et même en extérieur nous n’avons jamais eu besoin de monter le son au maximum pour que tout le monde profite de la musique. La technologie « Micro Matrix » fait parfaitement son travail, on ne détecte quasiment aucune distorsion et même à puissance maximale aucune saturation n’est venue chatouiller nos oreilles.
Enfin le son n’est pas multidirectionnel, mais se diffuse relativement bien dans une pièce plutôt grande ou même en extérieur.
[title type=’2′ style=’regular’]Autonomie de la Bowers & Wilkins T7[/title] Ici aussi Bowers & Wilkins fait particulièrement fort en offrant un peu plus de 16 heures d’autonomie à un volume sonore tout à fait satisfaisant. On est très loin des 5 heures d’une Onyx de chez Harman Kardon et on pourra donc passer toute la journée dans le jardin et même une partie de la nuit sans peur de la panne. [title type=’2′ style=’regular’]Présentation vidéo de la Bowers & Wilkins T7[/title]