B&O nous a habitué à des produits « prenium » offrant une recherche esthétique sophistiquée, et c’est une nouvelle fois le cas avec sa première enceinte Bluetooth. Elle se présente sous la forme d’un rectangle, long et plat aux dimensions de 25,7 x 4,6 x 14,2 cm. Les angles sont arrondis pour gagner en élégance et pour permettre une préhension plus agréable.
Deux grandes grilles en polycarbonate épais cernent le corps du produit qui est lui conçu en aluminium extrudé. Le choix des matériaux semble pertinent et apporte beaucoup de charme au design de l’enceinte.
La Beoplay A2 renvoie un très bon sentiment de robustesse avec une très bonne qualité d’assemblage, et heureusement, car son format très fin la rend plutôt instable. Elle repose en effet sur sa tranche, où quatre minuscules pieds antidérapants permettent son maintien en équilibre. Il suffit de cogner légèrement l’enceinte pour la voir basculer, ça ne sera pas toujours très pratique.
Malgré sa longueur et son poids de 1,1 kg, la Beoplay A2 se transporte aisément de par son format très fin et également grâce à sa lanière en cuir. On pourra donc suspendre l’enceinte où bon nous semblera. Il est possible de remplacer cette lanière par d’autres modèles plus longs (vendus séparément) qui nous permettront de porter l’enceinte à la manière d’un sac à main.
La Beoplay A2 est disponible en 3 coloris, gris et beige, noir, ou encore vert militaire. B&O fait donc dans la sobriété au niveau des couleurs, rien de vraiment flashy n’est proposé. On regrette qu’à ce prix-là, le fabricant danois n’ait pas jugé bon de fournir une housse de transport pour éviter les chocs liés à certains trajets.
>> Cliquez ici pour voir plus d’avis sur Amazon <<
[title type=’2′ style=’regular’]Connectivité et commandes de l’enceinte Bluetooth B&O[/title] Les commandes sont relativement frugales et on aurait pu espérer plus. On ne trouve, sur la tranche supérieure, que le bouton On/Off, les deux touches de contrôle du volume et celle de l’appairage Bluetooth. Pas de changement de piste ou mise en pause de notre playlist, il faudra passer par notre lecteur audio, il y avait pourtant la place, sur la longue tranche, d’ajouter ses fonctions.Une simple LED nous permettra de savoir si l’enceinte est en marche, ainsi que le statut de la connexion Bluetooth 4.0. Quelques indications sonores nous permettront de savoir si la connexion est effectuée, ou encore le niveau de batterie.
Le codec aptX est pris en charge et la Beoplay A2 gardera jusqu’à 8 lecteurs audio en mémoire. On ne pourra en revanche pas choisir la source et l’appairage se fera automatiquement avec le dernier appareil connecté à proximité.
Encore un regret, on ne trouve pas de module NFC, c’est tout de même curieux, et pas non plus de micro pour une utilisation en kit mains libres. On pourra simplement entendre notre interlocuteur via le haut-parleur, mais on répondra à l’aide de notre smartphone.
Le fabricant danois se rattrape un peu sur la connectique. On trouve l’entrée pour l’alimentation ainsi qu’une prise aux multiples embouts pour s’adapter aux normes de différents pays. Une entrée mini-jack donne la possibilité de brancher nos appareils incompatibles au Bluetooth et enfin un port USB sera utilisé pour recharger nos smartphones ou autres lecteurs.
[title type=’2′ style=’regular’]Performances audio de la Beoplay A2[/title]B&O promettait un son puissant à 360° et a équipé chaque face de son enceinte d’un woofer de 3 pouces, d’un tweeter de 3/4 pouce, ainsi que d’un radiateur passif pour les basses. Le tout est animé par deux amplificateurs de classe D, développant 2 x 30 Watts.
La puissance est sans aucun doute au rendez-vous, même à 50 % de son potentiel elle animera sans problème une soirée dans une pièce de 50 ou 60 m2. À plein volume vous vous fâcherez très souvent avec vos voisins, mais vous ravirez vos convives qui pourront sans problème se mouvoir sur la piste de danse improvisée dans votre salon.
Les basses sont de qualité, même dans les fréquences les plus profondes, réactives et dynamiques elles offrent à elles seul un vrai plaisir à l’écoute. Les médiums également sont très bien reproduits, avec notamment des voix chaleureuses et claires. Les aigus sont quelques fois un peu agressifs à un volume élevé, avec parfois une légère sibilance, mais c’est vraiment lorsque l’on cherche la petite bête, dans l’ensemble tout le spectre jouit d’une très bonne définition, supérieure à celle d’une Sound Link III par exemple.
Le son à 360° n’est par contre pas vraiment une réussite, certes on entend nos musiques, quel que soit l’endroit où l’on se trouve autour de l’enceinte, mais la stéréophonie est étrange. Une face reproduit le canal droit et l’autre le canal gauche. Si sur certaines musiques cela ne pose aucun problème, sur d’autres morceaux ce détail peut rapidement se montrer agaçant. Une UE Megaboom s’en sortira bien mieux à ce niveau-là, mais avec bien moins de puissance et une précision moindre.
[title type=’2′ style=’regular’]Autonomie de la B&O Beoplay A2[/title] C’est une belle performance que nous offre B&O puisque l’on bénéficie de 24 heures d’écoute à un niveau sonore modéré, soit à 50 ou 60 % du volume maximal. C’est très confortable et une mise hors tension automatique s’effectuera au bout de 15 minutes sans musique pour éviter de gaspiller de la batterie inutilement. [title type=’2′ style=’regular’]Présentation vidéo de la Bang & Olufsen BeoPlay A2[/title]