Comme précisé en introduction, il n’y a pas de révolution en terme de design. Ceux qui connaissaient le P5 version filaire pourront s’apercevoir que le modèle Wireless est quasiment identique.
La réalisation est élégante et malgré le raffinement du trait, le casque semble réellement solide. L’arceau est en aluminium couvert d’une mousse tendre, elle-même dissimulée sous un cuir de très bonne qualité. Résistant il n’en demeure pas moins très souple et s’adaptera ainsi à toutes les têtes.
Ce modèle supra-aural propose des oreillettes qui se poseront délicatement sur vos oreilles, l’isolation passive est vraiment très bonne, mais le cuir chauffe un peu les oreilles en plein été. Les bras métalliques permettent de poser le casque à plat, les oreillettes pivotant à 90°.
Une fois en place le casque ne bouge pas, assurant ainsi un maintien plus que correct. Ses 213 grammes lui permettent de se faire oublier assez rapidement et son confort est réellement très bon. Les porteurs de lunettes ne seront pas non plus gênés par le casque, je n’ai en tout cas personnellement pas ressenti de pression particulière même après plus de 2 heures avec le P5 Wireless sur les oreilles.
Enfin le casque est livré avec un étui de transport de très bonne facture, et suffisamment grand pour loger nos câbles.
[title type=’2′ style=’regular’]Commandes et utilisation du Bowers & Wilkins P5 Wireless[/title]Commençons par l’élément le plus surprenant de ce casque, le port mini-jack pour une écoute filaire. Ce dernier est dissimulé à l’intérieur de l’écouteur gauche, il faudra pour l’atteindre retirer l’oreillette qui est aimantée afin d’insérer la fiche. Cela semble curieux et peu pratique au départ, mais la manipulation se fait sans encombre et la partie la plus sensible du câble au niveau du connecteur sera protégée. Pour finir avec la connectique, on trouve cette fois sur le dessous de l’écouteur droit un port micro-USB qui assurera la recharge du casque.
Concernant les commandes, elles font leur apparition sur l’oreillette droite. Sur la longueur de la tranche arrière, on trouve les touches de modifications du volume et entre les deux un bouton multifonction nous permettra de lancer ou de mettre en pause la musique, ou encore de naviguer entre les pistes. Si dans l’ensemble les touches sont réactives, le système de multi-pressions pour changer de piste n’est pas vraiment au point, et il arrive qu’on avance d’une chanson au lieu de revenir à la précédente.
Le dernier bouton, situé sur le dessous de l’écouteur sera utilisé pour allumer ou éteindre le casque et lancer l’appairage. On regrette un peu de ne pas trouver de puce NFC, mais la synchronisation avec un lecteur audio se fait rapidement et très simplement, en revanche il faudra relancer l’appairage à chaque connexion, le P5 Wireless ne garde pas en mémoire les derniers appareils connectés, c’est franchement décevant pour un modèle haut de gamme.
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[title type=’2′ style=’regular’]Performances audio du casque Bowers & Wilkins P5 Wireless[/title]B&W nous promettait un son similaire à la version filaire, et la promesse est parfaitement respectée. Le rendu sonore global est particulièrement chaleureux, et on prend rapidement du plaisir après les premières minutes d’écoute.
Les basses sont profondes et clairement très bien définies, elles manqueront peut-être un peu de dynamisme sur certains morceaux entraînant quelques légers effets de masquage sur les bas/médiums, mais rien de bien méchant. Les médiums sont, par contre, un peu en retrait, notamment les voix qui ne sont pas vraiment mises en avant, les amateurs d’opéra ou de chanteuses à voix seront peut-être un peu déçus. Les aigus sont nettement plus précis même si les très hautes fréquences se font très (trop?) discrètes.
Au final même si l’équilibre n’est pas parfait, la bonne largeur stéréophonique permet une très bonne qualité d’écoute et un rendu global réellement satisfaisant. On aura tout de même préféré le BeoPlay H8 de chez Bang & Olufsen qui offre une qualité de détail supérieure.
À l’image du Soho Wireless de chez Harman/Kardon, la puissance du P5 Wireless nous surprend positivement, et on pourra pousser le volume au maximum, la distorsion restera toujours très contenue.
Concernant le microphone intégré, rien de bien merveilleux, il fonctionnera très bien dans un endroit calme, mais sa sensibilité ne permettra pas de communiquer de la meilleure des façons dans des lieux plus bruyants. Dans ces cas-là, on reprendra alors rapidement notre Smartphone en main.
[title type=’2′ style=’regular’]Autonomie du casque nomade Bowers & Wilkins P5 Wireless[/title] Le fabricant anglais promettait 17 heures d’écoute, et nous avons pu le vérifier sans aucun problème en nous approchant même des 18 heures avant que le P5 Wireless ne s’éteigne complètement. C’est une très bonne performance, bien loin devant les 10 heures d’un Philips Fidelio M2BT par exemple. [title type=’2′ style=’regular’]Présentation vidéo du Bowers & Wilkins P5 Wireless[/title]