Ktulu tire son nom d’une créature imaginée par l’écrivain H.P. Lovecraft, il s’agit d’un monstre humanoïde à tête de seiche, tentacules de pieuvre et ailes de dragon… rien que ça. On s’attend donc à voir un monstre sortir de la boîte, mais finalement le design est on ne peut plus sobre.
Il s’agit d’une petite brique de 16 cm de long sur 5 cm de haut et de large. Une grille noire habille la face avant, elle est ornée d’un « K » en relief qui est l’unique coquetterie de l’objet. Le contour en plastique gloss brillant amène un peu d’élégance à l’ensemble jusqu’à ce que l’on pose les doigts sur l’enceinte qui gardera les traces, en tout cas sur la version noire. On imagine tout de même que la version blanche doit être moins salissante.
Si le produit est plutôt élégant, il ne renvoie pas en revanche un sentiment de robustesse extraordinaire, au contraire en regardant de plus prêt on se rend compte que l’assemblage manque de précision et de solidité.
Sous l’enceinte des patins en caoutchouc permettent une bonne adhérence, l’enceinte restera stable même après des appuis répétés sur les boutons physiques positionnés sur la partie supérieure.
[title type=’2′ style=’regular’]Commandes et connectivités de la Divacore Ktulu II[/title]Ce sont donc 3 boutons physiques sur le haut de l’enceinte qui nous permettront de gérer toutes les commandes. De gauche à droite on trouve tout d’abord un bouton pour l’appairage Bluetooth et une petite LED Bleue à côté qui nous indique la connexion. Ensuite viennent le + et le – qui nous permettront de modifier le volume, mais aussi de changer de piste.
Très peu de minis enceintes proposent cette dernière option, et même si la manipulation n’est pas des plus fluide ni très intuitive on apprécie de ne pas être toujours obligé de passer par nos Smartphones pour gérer nos playlists.
La connexion Bluetooth se fait très simplement et un module NFC nous permet un appairage encore plus rapide avec des appareils compatibles.
Concernant la connectique, on la retrouve au dos de l’objet. C’est assez complet pour une mini-enceinte, puisqu’en plus d’une prise auxiliaire pour une écoute filaire et d’un port mini-USB pour charger l’enceinte, on trouve un port USB qui permettra de recharger nos Smartphones. Là encore c’est un petit plus qui sera très utile dans de nombreuses situations.
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[title type=’2′ style=’regular’]Divacore Ktulu II : Performances audio mitigées[/title]Alors que le fabricant avait communiqué sur la technologie Core Active Bass en ventant ses mérites, nous nous attendions à des basses puissantes ou du moins bien présentes, mais malheureusement elles sont réellement très en retrait.
Les médiums en revanche sont bien présents, y compris les médiums les plus graves, mais le spectre jusqu’aux aigus est plutôt cabossé. Certaines fréquences ont tendance à s’éloigner et d’autres à sauter aux oreilles, bref la balance n’est réellement pas exceptionnelle et cela laisse apparaître un manque de définition plutôt décevant sur certains morceaux. Les aigus sont bien détaillés et plutôt clairs même si on détecte une légère sibilance dans les sifflantes.
La puissance est très bonne, mais là encore ce n’est pas parfait puisqu’une distorsion relativement marquée apparaît lorsqu’on pousse le volume à son maximum.
Enfin pour terminer un point sur le micro qui nous permet d’utiliser l’enceinte comme un kit mains libres. Ce dernier n’a absolument aucune utilité tellement ses performances sont mauvaises. Il faudra hurler à 5 cm de l’enceinte pour nous faire entendre par notre interlocuteur, encore une déception.
[title type=’2′ style=’regular’]L’autonomie gargantuesque de la Divacore Ktulu II[/title] C’est incontestablement son principal point fort, le fabricant promet 40 heures d’autonomie, nous en avons bénéficié de 35. C’est un peu en dessous de la promesse, mais cela reste une performance tout à fait remarquable et bien loin de la plupart des concurrents. [title type=’2′ style=’regular’]Présentation vidéo de la Divacore Ktulu II[/title]